Nicolas Bedos

Nicolas Bedos condamné à un an de prison pour un baiser non consenti

Effet pervers du mouvement #Metoo, Nicolas Bedos vient d’être condamné à un an de prison dont six mois avec sursis pour un baiser non consenti dans le cou d’une femme, lors d’une soirée dans une boîte de nuit. Notre société sombre dans la folie et Nicolas Bedos est victime des effets pervers du mouvement #Metoo et de ses dérives.

Il est évident que si Nicolas Bedos n’avait pas été beau gosse, acteur et réalisateur célèbre, il n’aurait pas été cloué au pilori de la vindicte populaire, traîné dans la boue, sali par la presse et condamné si lourdement. Selon que vous soyez puissant ou misérable… dit l’adage. Or dans son cas, c’est l’inverse qui s’est produit. Sa notoriété et sa position sociale l’ont fait condamner beaucoup plus sévèrement que s’il avait été un citoyen lambda.

L’acteur, scénariste et réalisateur, accusé d’agressions de harcèlements sexuels par 3 femmes entre 2018 et 2023 a été condamné à un an de prison par le tribunal correctionnel de Paris le mardi 22 octobre pour les plaintes de 2023. Par contre, il a été relaxé pour les faits de harcèlement sexuel de 2018. Il purgera ses 6 mois de prison ferme sous bracelet électronique et est par ailleurs assujetti à une obligation de soins addictologiques et psychologiques, une interdiction d’entrer en contact avec les deux victimes et le tribunal a demandé l’inscription de l’acteur au fichier judiciaire des auteurs d’infractions sexuelles ou violentes (Fijais)… Son avocate Maître Julia Minkowski a déclaré à l’issue du procès : «Cette condamnation, cette sévérité est totalement inédite, injuste, totalement inacceptable. Nous sommes dans une société où pour un baiser dans le cou ou une main posée sur un jean au milieu d’une boîte de nuit, on se retrouve condamné à porter un bracelet électronique pour une durée de 6 mois.»

Nicolas Bedos a nié être un agresseur sexuel mais a reconnu et déploré avoir été en état d’ivresse au moment des faits et avoir eu un comportement «lourdingue». Son avocate a déclaré qu’il allait faire appel.

Les néo-féministes, leurs excès, leurs dérives et leur haine des hommes discréditent «les vraies féministes» qui ont, elles, mené un vrai combat pour que les femmes soient respectées et disposent de leur corps. Bien sûr, les femmes doivent porter plainte lorsqu’elles sont frappées, victimes d’une agression sexuelle ou d’un viol.

Le bourreau ou le prédateur qui a abusé d’elle doit être très sévèrement sanctionné et mis hors d’état de nuire mais il faut qu’il y ait une juste proportion entre la sanction et le délit car franchement une femme peut elle se considérer victime d’un baiser dans le cou ?

Par ailleurs, les néo-féministes sont bien partiales dans leurs jugements en cas d’agressions sexuelles réelles. Elles sont intransigeantes lorsque l’agresseur est un mâle blanc, d’une couche aisée de la société mais bien partiales et bien indulgentes lorsque l’agresseur d’un viol est un OQTF comme cela vient d’être le cas dans le viol et le meurtre de la jeune Philippine. On peut aussi déplorer leur absence de réaction, de compassion, de sororité et de solidarité féminine lors des multiples viols perpétrés le 7 octobre…

#Metoo, #néoféminisme, Nicolas Bedos, Philippine, Catherine Merveilleux, lejouretlanuit.net, Le Jour et La Nuit, Marseille

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