Le Halo des Haillons, la nouvelle exposition de la Galerie Pluskwa

David Pluskwa accueille dans sa célèbre Team un nouvel artiste, Sébastien Bayet. Il sera possible  de le découvrir, lors d’un solo show du 26 mai au 17 juin au sein de la galerie Pluskwa 53 rue Grignan à Marseille. L’exposition s’intitule Le Halo des Haillons. Un titre paradoxal car les haillons sont par définition des loques sans éclat et qu’un halo est une auréole lumineuse. Ce titre qui est un véritable oxymore interpelle, suscite la curiosité et donne envie d’en savoir plus…

Lors de cette exposition originale, l’artiste nous immerge dans son univers imaginé et réalisé à partir de chutes de tissus, qui ont subi l’érosion du temps et des éléments et qu’il a assemblées, raccommodées ou rafistolées et collées.  

Sébastien Bayet est artiste peintre  français qui travaille lorsqu’il est en France dans un ancien couvent à Hirson à côté de Reims. Il partage sa vie entre la France et Madagascar et depuis 2017,  utilise des voiles de pirogues de pêcheurs Vezo (peuple nomade malgache) qui sont de véritables patchworks de tissus de 2ème ou de troisième main. Avec ces tissus qui lui servent de matériaux, il oppose figuration et abstraction sur de grandes toiles sur lesquelles il peint son atelier français situé dans un ancien couvent et créé une série d’œuvres autour de la thématique «Mémoire d’atelier». Sur ces créations sont représentés les deux mondes diamétralement opposés dans lesquels il vit. Curieusement, l’artiste avoue ne jamais avoir été tenté par la perspective de peintre les paysages malgaches, la mer, les pirogues. Son atelier est son univers et l’extérieur ne s’y immisce que par des ombres. Par cette harmonieuse utilisation de haillons, terme que l’on ne retrouve plus que dans les contes d’antan, il symbolise l’érosion du temps qui passe, l’inexorabilité du temps qui passe. Amoureux de la matière, il l’apprivoise pour lui faire exprimer son moi profond. Ses tissus de prédilection ne sont pas les tissus de luxe mais des tissus patinés par la lune, le soleil ou le sel de la mer. Les déchirures, les accrocs symbolisent les cicatrices, les fêlures de la vie. «Depuis 4 ans, je ne suis plus du tout inspiré par le monde extérieur, je me concentre sur mon moi intérieur.» confie l’artiste. «L’extérieur ne fait qu’immersion sous forme d’ombres de prêcheurs.» poursuit il. 

Un travail intéressant, original  et insolite qui a attiré l’œil avisé de David Pluskwa, qui se déclare «désireux de casser les codes». Une œuvre chargée d’émotions, d’embruns marins lorsque les souvenirs de voyages à Madagascar pénètrent dans l’atelier de l’artiste et que la voile devient toile.

Galerie Pluskwa Art Contemporain

Espace 53 rue Grignan

13006 Marseille

Mots clefs : #lehalodeshaillons, #vernissage, #artabstrait, #davidpluskwa, #madagascar, #expositionmarseille, #sebastienbayet, #catherinemerveilleux, lejouretlanuit.net, #marseille

https://www.lulu.com/fr/shop/catherine-merveilleux/woke-culture-les-paradigmes-artificiels/paperback/product-mndq7m.html?q=woke+culture+les+paradigmes&page=1&pageSize=4

L'auteur

Rejoignez 12 milliers d’autres abonnés
Plateforme de Gestion des Consentements par Real Cookie Banner